SCANDALE AU SAHARA

Publié le par NC

article_provence_sur_sahara.jpgUne enquête de l’ONU cherche a déterminer la responsabilité des soldats de la MINURSO (Mission des Nations Unis au Sahara Occidental) dans la détérioration des sites préhistoriques du Sahara occidental.

En effet, le Sahara occidental (ancien Rio de Oro espagnol) passé sous contrôle du Maroc en 1975, recèle plusieurs sites datés du néolithique. Ces sites dont une grande partie se trouve près de la ville d’Aoucert (à deux pas du cantonnement de l’ONU) aurait fait l’objet de détériorations de la part des soldats de l’ONU stationnés au Sahara Occidental.

 

Cette mission de l’ONU qui est présente au Sahara occidental depuis 1991 pour faire respecter le « cesser le feu » entre les troupes marocaines et les guerriers Sahraouis, s’en est pris (selon le quotidien « Le Monde ») aux sites néolithiques alors que ces derniers ont été préservés pendant les conflits qui se sont succédés dans cette région de 1945 à 1991.

 

Ces sites préhistoriques sont importants car ils recèlent des gravures sur pierre d’époque représentant l’environnement d’il y a 6 à 8000 ans dans cette partie du Sahara. Ces gravures sont les témoins d’une époque où le Sahara était un zone à végétation luxuriante dans laquelle vivait des animaux aujourd’hui disparus comme des autruches, des crocodiles et des chevaux.

 

C’est donc un témoignage inestimable du passé que les soldats de l’ONU ont tagués.

 

Malheureusement ces sites préhistoriques ne sont pas protégés car les populations locales, fort peu nombreuses dans les environs, ont toujours respecté ces monuments néolithiques.

 

Il a donc fallu l’arrivée de soldats étrangers pour s’attaquer à ces vestiges du passé.

 

Génération Écologie demande que l’ONU prenne des mesures pour éviter ce genre d’incident et demande au Gouvernement marocain de punir sévèrement tout acte de vandalisme contre ce qui est en fait une partie du patrimoine de l’humanité.
Normalement c’est l’ONU qui est chargé de la préservation du patrimoine de l’humanité contre les exactions des populations locales. Dans ce cas précis, c’est l’inverse qui s’est passé.

 
Michel VILLENEUVE
Porte –Parole de Génération Écologie
Tel : 06 16 58 81 73

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article