PÊCHE INDUSTRIELLE
Cet hiver, le conflit qui a opposé Greenpeace et les pêcheurs de thon en Méditerranée n’a fait que cristalliser des tensions qui ne cessent d’augmenter.
S’il est vrai que les professionnels de la pêche doivent jongler entre quotas à respecter, emplois à préserver et hausse du prix du pétrole, il est aussi avéré que les ressources s’épuisent : 80 millions de tonnes de poissons sont pêchées chaque année.
Par conséquent, la protection de la ressource intéresse tout autant les écologistes que les pêcheurs.
Le problème de la pêche est particulier. Contrairement à une simple entreprise pour qui plus le travail est important, plus la production est grande, l’exploitation d’une ressource vivante fonctionne sur un autre registre.
Ainsi, lorsque le seuil d’exploitation est dépassé, on observe le phénomène inverse : plus on travaille, moins on produit.
De plus, il convient de distinguer la pêche artisanale de la pêche industrielle qui se pratique sur de véritables navires-usines.
Pendant trop longtemps, les avertissements des scientifiques n’ont pas été entendus, notamment grâce à l’amélioration des techniques et des engins de pêche qui permettaient de maintenir les taux de débarquement. Par ailleurs, le laxisme dont les autorités ont fait preuve vis-à-vis du contrôle des pratiques de pêche a permis à des pratiques industrielles outrageuses de perdurer.
Les ressources halieutiques font partie du patrimoine commun de l’humanité. Or, il n’est pas rare que des navires de très grandes capacités déciment les fonds marins de certaines parties du globe. L’harmonisation doit donc dans un premier temps être trouvée au niveau européen, puis espérons-le à l’échelon international.
Afin de mieux prendre en compte les problèmes spécifiques de chaque espèce marine exploitée, il convient d’en étudier l’évolution, de la ponte à la reproduction, ainsi que de procéder à une analyse écosystémique complète, car toutes les espèces interagissent.
Cependant, lorsque les études scientifiques sont encore incomplètes, le principe de précaution doit être appliqué, et les indices tels que le poids moyen des poissons débarqués ne peuvent plus être occultés.
Ainsi Génération Écologie, par la voix de sa Présidente France GAMERRE, demande à ce que soit mis en place un arrêt biologique provisoire de la pêche pour les espèces menacées, dont la durée dépendra de la capacité de renouvellement du stock, ainsi que la création d’un label national de qualité pour les produits issus d’une pêche respectant la durabilité des stocks et les écosystèmes marins.
France GAMERRE
Présidente de Génération Écologie
Adaptation Catherine VILLA (Candidate Aix en Provence)
S’il est vrai que les professionnels de la pêche doivent jongler entre quotas à respecter, emplois à préserver et hausse du prix du pétrole, il est aussi avéré que les ressources s’épuisent : 80 millions de tonnes de poissons sont pêchées chaque année.
Par conséquent, la protection de la ressource intéresse tout autant les écologistes que les pêcheurs.
Le problème de la pêche est particulier. Contrairement à une simple entreprise pour qui plus le travail est important, plus la production est grande, l’exploitation d’une ressource vivante fonctionne sur un autre registre.
Ainsi, lorsque le seuil d’exploitation est dépassé, on observe le phénomène inverse : plus on travaille, moins on produit.
De plus, il convient de distinguer la pêche artisanale de la pêche industrielle qui se pratique sur de véritables navires-usines.
Pendant trop longtemps, les avertissements des scientifiques n’ont pas été entendus, notamment grâce à l’amélioration des techniques et des engins de pêche qui permettaient de maintenir les taux de débarquement. Par ailleurs, le laxisme dont les autorités ont fait preuve vis-à-vis du contrôle des pratiques de pêche a permis à des pratiques industrielles outrageuses de perdurer.
Les ressources halieutiques font partie du patrimoine commun de l’humanité. Or, il n’est pas rare que des navires de très grandes capacités déciment les fonds marins de certaines parties du globe. L’harmonisation doit donc dans un premier temps être trouvée au niveau européen, puis espérons-le à l’échelon international.
Afin de mieux prendre en compte les problèmes spécifiques de chaque espèce marine exploitée, il convient d’en étudier l’évolution, de la ponte à la reproduction, ainsi que de procéder à une analyse écosystémique complète, car toutes les espèces interagissent.
Cependant, lorsque les études scientifiques sont encore incomplètes, le principe de précaution doit être appliqué, et les indices tels que le poids moyen des poissons débarqués ne peuvent plus être occultés.
Ainsi Génération Écologie, par la voix de sa Présidente France GAMERRE, demande à ce que soit mis en place un arrêt biologique provisoire de la pêche pour les espèces menacées, dont la durée dépendra de la capacité de renouvellement du stock, ainsi que la création d’un label national de qualité pour les produits issus d’une pêche respectant la durabilité des stocks et les écosystèmes marins.
France GAMERRE
Présidente de Génération Écologie
Adaptation Catherine VILLA (Candidate Aix en Provence)